Fonds d'art contemporain de Meyrin (FACM)
Missions
Depuis sa création en 1984, le Fonds d’art contemporain (FACM) a pour mission principale de constituer, conserver et faire vivre le patrimoine artistique meyrinois.
Le FACM contribue à la qualité des espaces publics en réalisant des commandes d’œuvres d’art intégrées aux édifices, rues, places et sites municipaux, naturels ou urbains. Il participe de cette manière aux évolutions urbanistiques de la Commune, ainsi qu’aux réflexions menées sur le territoire et ses usages en développant des projets d’art public.
L’acquisition d’œuvres mobiles fait également partie de ses objectifs, à travers le développement d’une collection aussi bien représentative de la création contemporaine que de l’histoire des arts visuels à Meyrin. Par ces acquisitions, le FACM apporte un soutien aux artistes dont les œuvres entrent dans ses collections et concourt au rayonnement de la ville.
La circulation des collections mobiles et leur accessibilité à une diversité de publics, de même que la valorisation des œuvres d’art présentes dans l’espace public, sont du ressort du service de la culture. En s’ancrant dans le projet culturel 2023-2026, son instrument de pilotage, le service de la culture travaille à la sensibilisation des publics aux arts visuels et co-construit des projets de participation culturelle autour de ce patrimoine. Il envisage ainsi l’art et la culture comme des outils de transformation de la société.
Le FACM est au bénéfice d’un règlement municipal (LC 30 251) et sa commission est un organe consultatif du Conseil administratif. La commission consultative donne un préavis sur les interventions artistiques d’envergure dans les espaces publics de la Commune, les acquisitions d’œuvres et la mise sur pied de concours. Les dossiers de cette commission sont préparés par le service de l’urbanisme, travaux publics et énergie et par le service de la culture.
Collection
Découvrez la collection du FACM sur : www.meyrin.ch/fr/emuseum.ch
Art public
"Opus circulaire"
Conçue par le duo d’architectes Gailing Rickling, Opus Circulaire est une installation artistique pour les nouveaux locaux d’entretien du stade des Arbères. Un disque de 3 mètres de diamètre a été découpé dans un quai de déchargement de la Rasude (centre de tri de la Poste voué à la démolition près de la gare de Lausanne) pour être ensuite réintégré dans le sol en béton de réemploi mis en oeuvre par le bureau FAZ architectes pour ce bâtiment à Meyrin. Avec sa forme ronde, le disque marque l’entrée du bâtiment et attire les regards. Sa présence accompagne et révèle le travail réalisé par les architectes en matière de construction durable. Il porte en lui les marques de son passé à Lausanne et prolonge ainsi à Meyrin la durée de vie d’un bâtiment voué à disparaître. En le soustrayant à la démolition, l’œuvre Opus Circulaire nous fait réfléchir sur le mode de gestion des matières devenues obsolètes, en devenant lui-même le témoin concret d’un autre avenir possible. "Opus circulaire", du duo d’architectes Gailing Rickling |
"Résonance"
Avec son œuvre intitulée Résonance, l’artiste a conçu une nouvelle identité sonore pour le complexe scolaire, qui remplace les sonneries usuelles de l’école. L’installation artistique est constituée de huit cloches réparties sur les bâtiments autour des trois préaux. Chacune des cloches est composée d’un mécanisme qui frappe un bol « chantant » produisant des sonorités harmoniques. Les sons des bols résonnent longtemps comme un carillon à longue résonance. Chaque jour, douze sonneries différentes marquent les différents moments de vie de l’école. "Résonance" de Guillaume Arlaud Télécharger le PDF de la publication autour de l’œuvre |
"Planter des arbres, dresser des pierres"
Aménagé avec des matériaux naturels bruts, le nouvel espace boisé d’essences variées abrite une clairière où se dressent un dolmen, sorte d’abri, de cabane rudimentaire, ainsi qu’une table et quelques assises en pierre. Un terrain de découvertes et d’expérimentation pour les enfants, bien gardés par la présence protectrice de plusieurs petits menhirs aux yeux sympathiques. Pensée comme un patrimoine naturel à petite échelle, l’œuvre d’Alexandre Joly saura, n’en doutons point, stimuler les jeux et l’imagination des tout-petits, tout en contribuant à la qualité artistique du site de Monthoux. "Planter des arbres, dresser des pierres" d’Alexandre Joly Télécharger le PDF de la publication autour de l’œuvre (avec extraits sonores, p.17) Découvrez également la pièce sonore de Bastien Birchler, anthropologue, qui a suivi le chantier de réalisation aux côtés de l’artiste, des jardiniers et des enfants de l’EVE (durée : 8,55 min.). |
"Immersions lacustres"
La jeune artiste genevoise Delphine Renault a remporté deux objets du concours. Son ponton en forme de zigzag, qui semble flotter sur l’eau, invite les usagers à prendre le temps d’une halte poétique et rêveuse tout en offrant un point de vue avancé sur les eaux du lac. Tout en lignes épurées également, la plateforme dédiée à l’observation des oiseaux que Delphine Renault a conçue se niche quant à elle dans une zone de végétation dense, à l’abri des cheminements et des éventuels dérangements. Utilisant la forme des paravents, la structure offre aux amateurs d’ornithologie un refuge discret, percé d’ouvertures tout en horizontalité à travers lesquelles observer les oiseaux qui ne manqueront pas de coloniser le lac.
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La designer française matali crasset a conçu la zone didactique Immersions lacustres comme une plateforme vivante ayant comme objectif de sensibiliser les élèves à la nature et promouvoir les sciences de l’environnement de manière générale en servant de lieu propice à la réalisation d’ateliers pratiques et ludiques. Le projet se compose d’un abri-amphithéâtre et de trois bassins d'étude qui permettent une observation attentive des formes de vie du lac, de sa faune et de sa flore. "Immersions lacustres" de matali crasset et Delphine Renault |
"Héliostats"
Le projet de Claire Peverelli résonne avec la pédagogie développée dans les structures d’accueil de la petite enfance à Meyrin : celle de la découverte active et de l’émerveillement. Les héliostats, comme quarante-cinq petits personnages paisibles et concentrés, constituent une tribu bienveillante autour de l’EVE Cité-Parc. Ils scrutent le ciel avec attention. Ils attendent le moment où ils seront frappés par la lumière et rayonneront de toute leur force jusqu’à l’intérieur du bâtiment. Ils sont des médiateurs, entre l’ombre et la lumière, entre l’extérieur et l’intérieur, et surtout entre l’art et les enfants… "Héliostats" de Claire Peverelli |
"L'enfance du pli"
S'inspirant du land art, L'enfance du pli est une œuvre dans le paysage, une sculpture couchée au sol s'inspirant du relief des montagnes environnantes, ayant la courbe de niveau pour langage et réalisée avec les matériaux du site de Meyrin-Parc, l’enrobé bitumineux, l’aluminium et le gazon. L'œuvre évoque un grand jardin dans une sculpture, objet vivant dans lequel les écoliers et les habitants meyrinois seront invités à évoluer. "L'enfance du pli" de Gilles Brusset École des Boudines - 2016 Télécharger le PDF Plus d'infos sur cette œuvre |
"Ici ailleurs"
Une œuvre parcours, une œuvre diffuse, une œuvre dynamique. Une œuvre qui accompagne le mouvement des citoyens se déplaçant dans l’espace public. Elle utilise en les détournant les codes visuels de la signalétique urbaine, elle décline graphiquement "ici" et "ailleurs" à travers un parcours piétonnier conduisant de l’ancien village de Meyrin au nouveau centre-ville. Un parcours qui emmène et déroute à la fois, d'"ici" vers un "ailleurs" réinventé. "Ici ailleurs" de Jean-Pierre Brazs Une œuvre-parcours pour le Bicentenaire de Meyrin - 2016 Télécharger le PDF Plus d'infos sur cette œuvre |
"Réflexions"
Réflexions de Ursula Mumenthaler propose une relecture de l'espace, une mise en scène des qualités architecturales de l'école des Boudines. «Le jaune est la couleur de la lumière; j'ajoute de la lumière là où il y en a déjà, elle devient ainsi présence matérielle, lumineuse; elle irradie...» Ursula Mumenthaler. L'école des Boudines est un bâtiment protégé, qui fait partie de l'ensemble Meyrin-Parc construit au début des années 1960, représentant typique du courant moderne architectural alors en vogue à Genève. L'esthétique minimaliste du projet de Ursula Mumenthaler s'inscrit dans ce même courant et invite le spectateur à prendre le temps «d'ouvrir l'enveloppe» du bâtiment dans lequel il se trouve. "Réflexions" de Ursula Mumenthaler |
"Le Scrabble"
La patinoire des Vergers est posée tel un cube de glace à l’entrée du centre sportif. L’intérieur tout de bois et de béton brut plonge le visiteur dans un univers nordique, alors qu’une baie vitrée offre un magnifique panorama sur le Jura. «Aussi incongrue que soit la présence d’un jeu de scrabble dans une patinoire, explique l'artiste, elle renvoie à la diversité des pratiques réunies ici : matchs de hockey, entraînements artistiques, patinage du dimanche, etc. Ce grand écart entre divertissement et discipline de haut niveau trouve un écho dans cette combinaison d’un jeu domestique, calme et cérébral, avec les activités de la patinoire, intenses et physiques.» "Scrabble" de Jérémie Gindre |
"Miroir du ciel"
Cette pièce est un imposant mégalithe duquel se détache un élégant disque qui semble rouler sur la légère pente de l’espace où elle est posée. "Miroir du Ciel" est un allégorie de la vie de notre ville : présence minérale, travaillée, minutieusement dessinée et ciselée, puis lissée pour récolter l’eau et accueillir le reflet du ciel, ouverture sur la rêverie et sur l’esprit. Chacun quel que soit son âge, son origine, son chemin de vie peut percevoir dans ce miroir ce qui nous lie et nous permet de vivre ensemble notre humanité. L'œuvre est située à l’entrée principale de la ville et en est devenue une sorte d’emblème. "Miroir du Ciel" de Jo Fontaine - 2012 |
"ARTère"
Afin de permettre au public une approche originale du chantier de l’assainissement des eaux de la commune et de susciter des réflexions nouvelles sur les problématiques soulevées par les travaux, le Fonds d’art contemporain a proposé à 8 artistes d’intervenir sur le parcours du chantier situé essentiellement sur la rue de la Prulay. Les artistes suivants ont été invités: Les Frères Chapuisat, Luc Mattenberger, Julia Sorensen et Pierre-Louis Chantre, Jean Stern, Ursula Mummenthaler, Christoph Kobler, Michèle Lechevalier, Céline-Éléonore Froidevaux. "ARTère, parcours artistique sur un chantier public" - 2011 |
Le "Point d’interrogation"
En 2010, d’entente avec l’Association du Jardin des disparus, le Fonds d’art contemporain de la Commune de Meyrin a invité huit artistes à penser l’aménagement du jardin mis à disposition de l’association devenu lieu de mémoire en l’honneur des personnes disparues. Le projet d'Anne Blanchet a été choisi à l’unanimité du jury. Il a, par sa simplicité et par la lisibilité de son message, conquis tous les suffrages. Ce projet consiste en un grand point d’interrogation - immense banc public - dessiné sur l’herbe du jardin. L'installation de Anne Blanchet a été inaugurée à l'occasion du 10e anniversaire de l'Association du Jardin des disparus en octobre 2010. "Point d'interrogation" de Anne Blanchet |
Collection
Consultez la plateforme e-museum, avec toutes les oeuvres du FACM en ligne.